Depuis très longtemps j’ai été attiré par le dessin, par la couleur, mais étant jeune, je n’avais pas de notions ,très précises, j’ai découvert en Nicolas de Staël un maître, disons plutôt une voie, où la matière et la couleur se marient admirablement, puis de découvertes en découvertes, je suis en tomber en admiration pour l’œuvre d’Antoni Tapies , parce qu’il donne un maximum de sentiments avec très peu d’éléments, puis Mark Rothko, qui me fascina dans ses grands aplats, je n’oublie pas Pablo Picasso, qui dans sa désinvolture m’a beaucoup appris, je dois aussi faire l’éloge de Jackson Pollock.

À présent je pense avoir trouvé un langage qui m’est propre, évidemment, j’essaye de dire le maximum, dois-je aussi citer Juan Miro ainsi que Velásquez, le grand maître avec le minimum, et c’est une difficulté, mais la difficulté se maîtrise. 
D'autre part, étant très conscient des douleurs de notre monde, j’essaye de traduire ces dernières.
Est-ce que j’y parviens, est ce que le lecteur le ressent ?

 
À présent la couleur est pauvre pour donner plus de richesse à la matière, à la griffure 
Les formats sont variables ainsi que les supports, la toile reste un élément apprécié.

D’autre part j’ai exercé la profession de projeteur en architecture, durant plusieurs années, 
Ce qui me permet de parler de Le Corbusier avec admiration, la désinvolture fait partie de mon être.